Laurence Amélie : point couleur #23

Fille de deux peintres abstraits (son père est l’artiste suisse Gérard Schneider), Laurence Amélie a grandi entre des toiles et des bâches, bercée par les odeurs de peinture. Pourtant, sans doute impressionnée par le talent de ses parents, elle se dirige d’abord vers le stylisme. Directrice artistique et styliste, notamment pour Bonpoint, elle peint depuis quinze ans. Maman de cinq enfants, elle a attendu que le dernier ait six ou sept ans pour enfin oser vivre de sa passion.

L’artiste réalise désormais des toiles très poétiques. Elle ne peint que des fleurs et des étoffes, attendant encore d’avoir progressé en terme de pureté picturale avant de, peut-être, se lancer dans l’abstraction, ce « magnifique saut dans le vide« . On remarque que la touche de son pinceau est légère et sa palette dépasse de loin le cadre du réalisme : à la manière des impressionnistes, elle travaille par aplat de couleurs et par association de teintes (par exemple, une touche de vert sur une robe peut figurer une ombre, sans qu’elle ne soit « réellement » verte). Pas étonnant de retrouver dans ses inspirations Monet et ses Nymphéas et Degas et ses danseuses.

Exposée partout dans le monde (Etats-Unis, Royaume-Uni, France), Laurence Amélie a bien fait de se consacrer à sa passion. Ses fleurs en friche et tutus abandonnés nous transportent dans un désordre chiffonné et élégant. On rêverait de l’une de ses toiles dans un boudoir, une maison à la campagne ou au contraire dans un cadre ultra-contemporain.

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Retrouvez Laurence Amélie sur son site internet et Instagram.

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