Atelier Singulier, l’art et la matière
La beauté du geste artisanal français et l’émotion du matériau brut, voilà ce qui émane des créations de L’Atelier Singulier.
Redéfinir le beau. C’est en quelques mots la mission que s’est donnée Atelier Singulier. Ce studio de création fait entrer dans l’équation de la beauté des valeurs bien connues mais souvent annihilées par les concepts de rentabilité, de profit ou de compétitivité. Il y a d’abord la main de l’homme. Être et maître, l’artisan transmet dans les objets sensibles confectionnés en série limitée – en France – pour la manufacture, de la culture et de son histoire, l’empreinte de son unicité. Puis, il y a son médium : La matière.
L’Atelier Singulier désire la matière brute, première. Ainsi elle ne peut pas tricher, elle est sincère et s’anime. Verre, terre, bois, textile, métal, cuir et papier sont donc considérés dans le respect de leurs spécificités. Pas de brutalité, pas de surconsommation ni de perte, chaque corps est un trésor que les artisans écoutent et comprennent.
À tout cette démarche en conscience s’ajoute la composante temporelle. À contre-courant des frasques du « fast », Atelier Singulier revendique la nécessité d’un délai d’élaboration. Un temps juste propice à la décantation créative et à la maturation d’un concept. Les heures, les jours qu’il faut pour que la théorie devienne pratique. Mais ce temps jamais n’est perdu, il est peut-être même proportionnel à la durabilité de l’objet, qui traversera lui, les modes et les saisons. En effet, l’intemporalité des éditions de l’Atelier Singulier est une finalité revendiquée par la Maison de Métiers d’art. Le design de chaque pièce qu’importe la matière, se veut essentiel et non ostentatoire.
Théière en grès brut, bol en porcelaine moucheté, couteau de cuisine en chêne, chandelier en verre translucide, la simplicité de chaque ouvrage est une révolution singulière bien heureuse de ne pas rentrer dans le moule. Une aubaine que ces merveilles soient disponibles en un clic ou dans la boutique de l’Atelier Singulier au 36 Rue Etienne Marcel, dans le deuxième arrondissement parisien.
À suivre
Yikou, Canton n’a que l’amour