Démarches

Maison Netjer : le journaling comme rituel de transformation personnelle

Dans un monde ultra-connecté où le digital prend le pas sur le tangible, Olivia Ciaramella-Bergström redonne ses lettres de noblesse à l'écriture manuscrite. Fondatrice de Maison Netjer, elle conçoit des carnets inspirés de la mythologie égyptienne qui invitent chacun à créer sa propre méthode d'organisation et de projection. À travers ces outils pensés comme des propositions et non des injonctions, elle nous rappelle que poser des mots sur le papier est bien plus qu'un acte quotidien : c'est un dialogue avec notre part divine, un rituel d'alignement qui transforme notre vie de l'intérieur.

Le 16 mai 2025

Quelle place a l’écriture dans votre vie ?
L’écriture a une place dans ma vie depuis un sacré moment. J’ai commencé par écrire des
textes pour des musiques, beaucoup de poésie, des textes introspectifs. J’ai toujours écrit
quand j’avais besoin de réfléchir. L’écriture, pour moi, c’est essentiel. Même dans la musique,
les paroles comptent autant que la mélodie. J’écoute une chanson pour ce qu’elle raconte, pour
ce qu’elle fait naître en moi.

Olivia Ciaramella-Bergström

Comment votre affection pour les mots et leur pouvoir vous a guidée vers la création
de Maison Netjer ?

Ce n’est pas tant l’amour des mots, mais plutôt la conscience de leur pouvoir. Ce pouvoir de
transformer.
Ce que l’on pose en mots peut changer notre vie. J’ai créé Maison Netjer non pas
pour écrire des livres, mais pour leur permettre d’écrire eux-mêmes, de se découvrir à travers
leurs propres mots. Quand j’ai ensuite lu des études scientifiques sur l’écriture manuscrite et
ses effets sur les connexions neuronales, j’ai compris que ce que je ressentais intuitivement
avait un fondement réel. On a besoin d’outils simples mais puissants pour revenir à soi.
L’écriture en est un. Aujourd’hui, on s’en éloigne trop, à force de tout digitaliser. J’ai voulu
ramener au cœur de notre quotidien ce moment où l’on se retrouve avec soi-même.

Netjer, Maât, Khonsu… autant de divinités égyptiennes qui prêtent leur nom à vos
objets et univers. Pour vous, l’écriture est-elle sacrée ?

Absolument. Déjà, le nom « Netjer », qui veut dire « Dieu » en égyptien ancien, est venu de cette
envie de parler de divinité sans tomber dans la connotation religieuse. J’ai toujours été fascinée
par les mythologies, les figures symboliques. Pour moi, écrire, c’est dialoguer avec notre part
divine. Que l’on parle de Dieu, de l’univers, ou de notre intuition, l’écriture est ce canal sacré.
C’est une forme de prière. Une forme d’alignement. Une façon de se retrouver.

Vos carnets sont de véritables outils de projection, d’organisation mais également de
concrétisation. De quelles manières permettent-ils de matérialiser les intentions de ceux
et celles qui les noircissent ?

Ce sont des carnets pensés pour créer une méthode sans jamais l’imposer. C’est une méthode
pour créer sa propre méthode. Chaque page est une proposition, pas une injonction. Le journal
Khonsu, par exemple, aide à créer sa routine, pas à suivre celle de quelqu’un d’autre. Maât
invite à trouver son équilibre dans ses propres sphères de vie, en partant de ses priorités à soi
et ainsi à s’organiser. Les carnets accompagnent en douceur, sans jamais dicter. Et ça, ça
change tout.

Comment la science et la psychologie vous ont-elles permis de créer cette nouvelle
expérience d’écriture ?

Ce sont des sujets qui me passionnent depuis toujours. Neurosciences, psychologie,
philosophie, manifestation… j’ai décidé de ne pas choisir un camp, mais de croiser les sources.
La science explique des intuitions, la spiritualité donne un langage à nos ressentis. Ce qui m’a
permis de créer mes journaux, c’est cette capacité à faire des ponts entre les disciplines. Aller
chercher ce qu’il y a de plus juste, de plus efficace, et de plus vivant dans chaque domaine. Et
le traduire en outils simples, concrets, et puissants.

Qu’est-ce que l’écriture dans vos carnets procure comme plaisir au quotidien ? Et à
long terme ?

J’ai créé ces journaux tout d’abord pour moi, puis, pour les gens que j’aime et enfin, pour tous
ceux à qui ça pouvait parler. Ce que j’aime, c’est qu’on laisse une trace. Qu’on puisse y revenir.
Qu’on voit notre évolution. Et ça, ce n’est pas rien. Parce qu’on a tendance à foncer, sans
regarder ce qu’on a déjà traversé. Mes journaux m’aident à mesurer, à me souvenir, à célébrer.
Et pour les autres, les retours que j’ai sont souvent les mêmes : ça apaise. Ça organise. Ça
reconnecte. Ça réduit la charge mentale. Ça remet du sens. C’est une habitude toute simple qui
transforme tout.

Comment voyez-vous évoluer Maison Netjer ? Quels sont vos désirs et perspectives
qui se dessinent à l’horizon ?

Maison Netjer, je la vois comme une maison d’édition de journaux de vie. Des journaux pour
chaque sujet, chaque période, chaque transformation. Mais aussi une plateforme. Une
application qui accompagne de manière fluide, intuitive. Avec des méditations, des affirmations,
des routines. Et à terme, des retraites, des bootcamps, une vraie communauté autour de la
transformation personnelle. J’ai envie de simplifier l’accès à ce qui marche. Il y a trop de
contenu, trop de dispersion. Je veux que Netjer devienne l’espace où tu trouves tout ce qu’il te
faut pour devenir qui tu veux devenir. Et que ce soit beau, simple, inspirant, et puissamment
utile.


Lancé en novembre 2022, le journal Khonsu est rapidement devenu un incontournable du développement personnel. Conçu comme un compagnon de chaque jour, il propose un programme structuré sur 365 jours pour encourager la gratitude, la réalisation des objectifs et l’harmonie avec les cycles naturels.

Les outils du journal Khonsu :
Gratitude quotidienne pour cultiver un état d’esprit positif.
– To-Do lists pour prioriser efficacement chaque journée.
– Exercices de développement personnel pour explorer ses valeurs et ses désirs.
Suivi des phases lunaires et des saisons, facilitant la manifestation des objectifs.
– Citations inspirantes et défis hebdomadaires pour maintenir la motivation.
– Rituels saisonniers et sabbats pour se reconnecter à la nature.

Le Khonsu va au-delà d’un simple agenda : il invite ses utilisateurs à transformer leur quotidien en une véritable capsule temporelle. Avec un design raffiné et 678 pages de contenus inspirants, il offre une expérience unique pour devenir la meilleure version de soi-même.

Disponible sur netjer.fr