Je suis tombée amoureuse d’un italien, il s’appelle Marcello

Un cadre intimiste

Marcello m’a invité un midi à sa table. Nous étions deux. C’était la première fois que je le rencontrais et qu’elle fut ma surprise quand je me suis assise sur cette élégante chaise noire. Nous étions comme à l’abri de Paris, à l’abri du temps dans cette cour protégée par des murs végétaux. A ce moment là, le chant des oiseaux était plus fort que le moteur des voitures et scooters. Le repas pouvait commencer. 

Une assiette généreuse et colorée

Marcello savait que j’étais gourmande, il a donc commandé cette burrata fondante dont je me souviens encore. Accompagnée d’une crème de truffes et de tuiles au romarin et huile d’olive, j’étais déjà presque rassasiée. Mais Marcello est italien et on ne quitte pas la table si facilement avec lui. Quand bien même, je me sentais trop à mon aise là-bas pour avoir envie de partir. Ce jour là, il faisait chaud et Marcello me proposa l’assiette façon « bento italien », je crois qu’il laissa parler son coté cosmopolite, très Brooklyn. Mais moi, je voulais des pâtes et c’est bien ce que je reçus. Une assiette de linguines rehaussée d’un pesto aussi vert que l’herbe des champs après la pluie. C’était un régal. Selon Marcello, le vert me va bien au teint. Le beau parleur.

Le moment des au revoir

Evidemment il me proposa un dessert, que je ne pus accepter sous peine de devoir rouler jusqu’au métro. Même pas de café, pourtant je sais qu’il y tient à son café sélectionné avec toute l’intransigeance et l’expertise d’un palais italien. Il était maintenant pour moi le temps de rentrer et de laisser Marcello accueillir tous ses clients comme il m’avait accueilli. Le cœur sur la main, le cœur dans l’assiette.

Marcello, 8 Rue Mabillon, 75006 Paris
Ouvert 7/7 – De 8h à Minuit
marcello-paris.com