Alaena, quand la beauté se transmet
Imaginée non loin de l’océan, Alaena est une marque française de cosmétique bienveillante. À l’origine de cette aventure, Sylvie Peres et sa famille, qui mettent en flacon ce que la nature a de plus beau.
Sylvie, de quelle manière les soins Alaena participent-ils à ce mouvement global de bienveillance, envers soi, les autres et l’environnement ?
J’ai élaboré la gamme Alaena pour mes 3 filles, pour mes amies et leurs filles, pour mes patientes. Je souhaitais donc le meilleur pour qu’elles prennent soin d’elles. Des formules de qualité, aussi efficaces que celles recommandées par les dermatologues mais qui respectent aussi l’environnement et notre santé.
Le premier geste de bienveillance pour soi et la planète est d’éviter les produits chimiques dans notre quotidien, ceux que nous suspectons d’être dangereux, présents dans l’alimentation, la cosmétique, les produits ménagers. Il faut donc se donner du temps pour réfléchir à cela, mais lorsque notre maison est bien propre nous ressentons le devoir accompli. Lorsque nous choisissons des produits sains nous nous sentons apaisés, parce que nous avons protégé ceux que nous aimons.
Quelles sont vos sources d’inspiration lors de la création de vos soins ?
J’ai créé les soins Alaena à l’origine pour répondre aux problématiques de peau que je rencontre chez mes patientes en tant que dermatologue ; par exemple des peaux réactives, des problématiques d’acné. Je souhaitais apporter à la peau les meilleurs ingrédients naturels y répondant, en grande concentration.
Le bien-être des femmes m’inspire, un esprit sain dans un corps sain, en harmonie avec la nature. Je souhaite que ces femmes retrouvent une belle peau, lumineuse, qui reflète cette harmonie. Ma préoccupation est d’apporter aux cellules cutanées tout ce qui est nécessaire à leur épanouissement, leur éclat. Dans la sélection des actifs naturels j’aime puiser dans la biodiversité, les plantes locales et les rituels de beauté ancestraux.
Quelle place à l’innovation au sein de votre marque ?
La cosméceutique bio en est à ces débuts, il y a beaucoup à inventer, c’est passionnant. La richesse du monde végétal me fascine, les variétés de fonctionnement, l’inventivité pour survivre, s’adapter. J’aime l’observer et m’en inspirer. J’étudie le fonctionnement des cellules et recherche les ingrédients nécessaires pour que la peau garde tout son éclat ou le retrouve. La biodiversité des plantes regorge d’ingrédients merveilleux qu’il faut savoir extraire, concentrer, dans des circuits de production vertueux. Nous avons développé un ingrédient breveté à base de graines germées pour apporter à la peau des vitamines et acides aminés. Comme dans l’alimentation végétarienne, les céréales et légumineuses permettent de répondre aux besoins en protéines. La germination permet de libérer ces micronutriments. Par exemple pour notre Sérum Éclat, je recherchais une source d’acides aminés, sels minéraux et antioxydants. J’ai utilisé l’amarante très riche en protéines notamment en lysine un acide aminé essentiel, et le sarrasin qui a le plus fort pouvoir antioxydant. Nous avons également développé un procédé d’extraction issu de chimie verte sans solvant pour concentrer ces actifs dans nos formules.
Comment votre environnement proche (Biarritz, la côte basque, l’océan, la roche) enrichit l’identité et le cheminement d’Alaena ?
J’ai grandi à la campagne au contact de la nature, mes parents géologue et professeur de Science et Vie de la Terre m’ont appris à comprendre la magie du vivant. Avec mon mari, nous nous sommes ensuite installés à Biarritz et avons élevé nos trois filles au bord de la mer. Elles font du surf depuis toutes petites et ont très vite passé beaucoup de temps dans l’eau. J’ai alors pris conscience du besoin de protéger ce terrain de jeu. Quand avec ma fille Anne nous avons créé Alaena, c’était une évidence de développer des formules biodégradables, des packagings recyclables, pour avoir un impact le plus faible possible sur l’environnement.
À suivre
Ghada Hatem, fondatrice de La Maison des Femmes