Rencontre avec Cédric Grolet, chef pâtissier du Meurice

Il est impossible de ne pas tomber en pâmoison devant les sculpturales gourmandises du chef pâtissier Cédric Grolet. Fils de restaurateurs, le sympathique trentenaire décide de se tourner vers la pâtisserie dès ses 13 ans, avant d’entamer une brillante carrière dans ce secteur. En 2006, il devient commis chez Fauchon. Rapidement repéré par les chefs pâtissiers de la maison, il monte en grade avant d’entrer au Meurice en 2001 comme sous-chef du restaurant gastronomique. Lorsque Camille Lesecq, le chef pâtissier du prestigieux restaurant, quitte ses fourneaux, Cédric le remplace. Depuis, avec son équipe de plus d’une dizaine de pâtissiers, il gère toute la gamme sucrée de l’hôtel, de l’Essentiel (restaurant gastronomique), le Dali et le Bar 228.

Le talentueux artisan décline fruits et pâtisseries de manière surréaliste et colorée dans les tons de saison. Les Saint-Honoré, desserts mythiques, changent par exemple de parfum au fil des mois. Paris-Brest, tarte au citron vert, cheesecakes… Tous les classiques sont revisités avec malice et respect des produits. On ne saurait que trop vous recommander de vous installer au Meurice pour le tea time. Jamais trop sucrées mais toujours gourmandes, ces pâtisseries sont des merveilles pour les papilles comme pour les yeux. On vous suggère de découvrir la personnalité de Cédric à travers notre questionnaire coloré, saliver devant les photos de ses œuvres… et surtout de foncer goûter l’un de ses desserts.

 

On laisse la parole à Cédric Grolet !

Si tu devais te présenter brièvement, que dirais-tu ?
Je dirais trois mots : créativité, sens du détail et simplicité.

Comment ton projet a-t-il commencé, qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer ?
Mon envie de faire des gâteaux me vient de mon enfance, mon grand-père tenait un hôtel-restaurant à Andrézieux-Bouthéon, cela a éveillé mon goût pour le sucré.

Au quotidien, qu’est-ce qui te fait voir la vie en rose ?
Passer du temps avec celle que j’aime.

Dans quelles situations ris-tu jaune ?
Lorsqu’un membre de mon équipe est absent, je le prends avec le sourire devant les autres membres de l’équipe mais en réalité je suis assez embêté.

Où pars-tu pour te mettre au vert ?
J’aime bien voyager et découvrir de nouveaux horizons pour me changer les idées. De préférence au bord de l’eau et en pleine nature.

Avec quel cocktail te laisserais-tu griser ? De préférence dans quel bar ?
Au risque de paraître très corporate, mon bar préféré est le Bar 228, avec le nouveau cocktail créé pour les fêtes : l’apothéose. Une adaptation du mythique Bellini de William Oliveri.

Quel compliment te fait rougir ?
Je rougis très facilement lorsqu’on me fait des compliments sur mon travail de pâtissier.

Un remède miracle contre les idées noires ?
Déguster une noisette au restaurant Le Dali !

Quel plat préfères-tu et quel est celui que tu cuisines le mieux ?
Mon plat préféré est très simple, un plat de pâtes fraîches agrémentées de basilic et d’huile d’olive.

Qu’est-ce qui te rend vert de rage ?
Je pourrais sortir de mes gonds si mes équipes manquaient de rigueur.

Quel achat obsessionnel serait susceptible de te mettre dans le rouge ?
Une moto ou une voiture.

Et si tu devais ne garder qu’une couleur, ce serait… ?
Le brun caramel.

Ça a l’air appétissant, vous ne trouvez pas ?

Le Meurice,
228 rue de Rivoli,
75001 Paris

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