Mathilde Lacombe, rédac’ cheffe invitée de notre dernière revue

A comme Aime 

‘ Aime est mon deuxième bébé entrepreneurial. C’est la première marque de nutri-cosmétique, à la frontière du soin et du complément alimentaire, un mariage sur la forme comme sur le fond. Je l’ai voulue simple d’utilisation mais aussi très efficace et profondément ancrée dans un univers graphique qui me fait vibrer. Je trouve que tout cela se retrouve dans le nom de la marque : beau, court et très évocateur. Nous aidons les femmes à se sentir mieux dans leur peau au sens propre comme au figuré. »

 

B comme Beauté

« La beauté se situe plutôt dans la manière dont on regarde les choses. C’est une énergie, une dynamique. Si l’on prend soin de soi, si l’on se respecte et que l’on se fait du bien alors, naturellement, on applique cette bienveillance aux autres et cela lance un cercle vertueux. Il y a quelque chose d’un peu magique. S’émerveiller devant un tableau, devant un paysage, c’est un plaisir fondé sur l’appréciation de la beauté. »

C comme Communauté 

« Je serais toujours éternellement reconnaissante envers ma communauté car c’est grâce à elle que j’ai pu accomplir ce que j’ai accompli. Sans elle, sans son poids sur les réseaux sociaux ni le bouche à oreilles qu’elle a généré, je ne me serais peut-être même pas lancée dans l’entrepreneuriat. Toutes ces femmes qui me suivent depuis l’époque de mon blog ont d’ailleurs été les premières clientes de Aime. Elles ont un impact énorme dans mon quotidien, leurs attentes et leurs retours nourrissent ma marque. Elles sont mon pilier. »

 

D comme Disruptif

E comme Équilibre

« Comme bon nombre de femmes, je m’efforce d’essayer de trouver un équilibre notamment entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle. C’est le but d’une vie, d’être en paix tout en étant en constante évolution. Et ce qui est passionnant d’ailleurs, c’est la remise en question inhérente à la recherche d’équilibre. C’est grâce à elle que l’on peut se repositionner et avancer même si ce n’est pas toujours évident. Notre équilibre est tout aussi mouvant que nos envies et nos aspirations. Il s’agit de s’interroger à chaque phase de notre vie sur les fondamentaux de notre bien-être : « Vais-je dans le bon sens ? Suis-je là où j’espérais être ? » C’est un apprentissage. »

 

F comme Fidélité 

« Cette notion me parle car, personnellement, j’ai besoin d’être entourée de personnes fidèles et loyales. Autant dans le cadre du business que dans mon entourage proche, j’ai cette nécessité d’être en confiance auprès de gens qui me soutiennent. J’ai un socle composé d’un cercle restreint de personnes. »

G comme Génération   

« Je trouve que notre génération est inspirante car elle se bouge pour changer les choses. C’est galvanisant de voir que l’on fait partie d’un mouvement. Un mouvement de personnes ayant compris que la vie nécessite d’être vécue pleinement, prêtes à bousculer des ordres établis poussiéreux. Qu’il s’agisse des codes de la famille, du travail, des genres, de la planète : nous cherchons du sens et c’est vivifiant. »

 

H comme Homme 

« Je pense automatiquement à mes fils. Je me dis qu’en tant que parents, nous avons la responsabilité d’éduquer et de conscientiser les hommes de demain. C’est important donc d’essayer dès le plus jeune âge, de leur transmettre des valeurs mais également de leur exposer des modèles d’égalité. J’espère qu’un jour, ce ne sera même plus un sujet. »

 

I comme Intuition   

« Je crois beaucoup au pouvoir de l’intuition. C’est elle qui me guide parmi les idées que je peux avoir. Je sais que je peux m’y fier même si je ne saurais comment l’expliquer. C’est une sensation très organique. Nous sommes constamment sous perfusion d’idées au cours de la journée et l’intuition permet de faire le tri. Je suis du genre à noircir des cahiers de mots et de concepts qui me paraissent intéressants. Puis je laisse parler mon intuition. Si je ressens l’envie récurrente de revenir à une idée inscrite dans un carnet, alors cela veut dire qu’il y a quelque chose à creuser. »

J comme Joie 

« Je nourris ma joie en étant très consciente et reconnaissante de ma chance. Quand je me sens fragilisée, je pense automatiquement à cette chance d’avoir une famille qui est en pleine santé, à la chance que j’ai de faire ce que j’aime. Cela me stimule et me stabilise. Quand je lis le récit de personnes ayant vécu des choses dramatiques et ayant rebondi grâce à leur courage et leur force de caractère, je me dis que la joie est un travail au quotidien que l’on peut tous faire. C’est une responsabilité aussi finalement. »

 

K comme Karma

« Je suis une personne assez spirituelle. Je crois aux signes. Si quelque chose ne se fait pas – un recrutement par exemple – j’ai tendance à me dire que ce n’était pas la bonne personne et que ça devait se passer ainsi. Évidemment, tout n’est pas tracé mais notre énergie peut déterminer certaines choses. »

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Retrouvez l’intégralité des propos de Mathilde Lacombe recueillis par Perrine Bonafos dans notre Volume 9

Photos ©Lucie Sassiat