Trois bienfaits de la lecture

Booster le cerveau

Il a été scientifiquement prouvé que la lecture stimule la création de nouvelles connexions neuronales. Cela signifie que lire modifie et améliore durablement la structure cérébrale. La lecture entretient la jeunesse du cerveau en renforçant les capacités mémorielles, mais elle participe également au perfectionnement de nos facultés de compréhension et de raisonnement.

Diminuer l’anxiété grâce à la lecture

La lecture est une démarche active, elle demande un certain engagement. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est toujours plus simple de regarder jusqu’au bout une série ennuyeuse que de terminer un livre peu passionnant. Cependant, cette concentration qu’exige la lecture va également permettre à notre esprit de se déconnecter de son environnement pour se plonger dans un espace parallèle, entre l’imaginaire et le réel. Captivé par le récit, l’esprit réduit au silence les pensées parasites pouvant générer du stress ou de l’anxiété. Chaque nouvelle phrase construit alors les parois d’une bulle de bien-être dans laquelle nous pouvons nous détendre.

Cultiver l’esprit et son ouverture

La lecture est une incroyable entremetteuse. En effet, elle permet de rencontrer des expressions inconnues et des mots lumineux qui enrichissent notre vocabulaire pour toujours ! De plus, elle encourage l’imagination à dessiner sa propre version de l’histoire, nous permettant de faire l’une des plus belles rencontres qui soient : celle avec notre créativité. Enfin, en nous rapprochant de nous-mêmes, la lecture nous rapproche des autres. C’est ce qu’a démontré en 2016 une étude du professeur de psychologie canadien Keith Oatley. Elle a révélé que les lecteurs d’œuvres de fiction décèlent plus facilement les émotions d’une personne à partir de sa photo que ceux n’en lisant pas. Le scientifique explique : « La fiction est une simulation de la sphère sociale. De la même manière que certains améliorent leurs capacités de pilotage via un simulateur de vol, ceux qui lisent des romans peuvent faire progresser leurs compétences sociales.» Durant la lecture, nous activons les mêmes zones cérébrales que celles utilisées pour reconnaître les sentiments d’autrui – ce que l’on nomme la « théorie de l’esprit ».

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